Quand le moment ou l’on ne se satisfait plus des kits, et que l’on n’a pas le temps de brasser avec du malt arrive, il reste encore une solution!
Le premier intermédiaire est le brassage avec une base d’extrait de malt non houblonné. Il faut donc procéder au houblonnage. Cela allonge la préparation, mais on met ainsi les pieds dedans! Et puis, tout bêtement, comme une bonne cuisinière qui a du bon sens, on ne suit pas la recette traditionnelle. Pour cela, tout (ou presque) est permis.
Ainsi, on améliore la qualité de la bière finale en faisant tout bouillir, et en y ajoutant soit un peu de houblon, un peu d’épices, et puis le sucre ou le glucose préconisé. De cette façon, tout est stérilisé, et surtout, on adapte la bière en fonction de ses goûts propres.
Pendant l’ébulition, il est conseillé d’ôter l’écume qui se forme en surface. Ceci permet d’éliminer des impuretés qui pourraient nuire au goût de la bière. Toutefois, si l’on a ajouté des épices, mieux vaut attendre la fin d’ébulition, car elles flottent…
Ici, la cuisson est réalisée dans une marmite de 10 litres. Il faudra donc faire un complément d’eau froide pour obtenir les 23 litres. Ce complément sera de l’eau bouillie la veille, pour la stériliser et éventuellement pour faire partir le chlore dont il ne faut absolument aucune trace dans la bière.
Lorsque tout est terminé, il reste à verser le moût dans le récipient de fermentation, préalablement désinfecté et rincé. Il faudra tout de même attendre le refroidissement à 20 °C pour ajouter la levure. Il faut donc prévoir la préparation du levain en conséquence, car passer de 50°C à 20°C, cela prend un certain temps!
Il est de toute façon préférable à ce stade de fermer le récipient et de mettre en place de suite la bonde de fermentation.